Histoire

La Préhistoire
Le site de Cébazat a sans aucun doute été habité dès l’époque paléolithique, à l’Âge de la pierre taillée, soit environ 2 millions d’années à 8000 ans avant J.-C.
La Préhistoire
L'antiquité
À l’époque romaine, "SABASCUM" devient un bourg de première importance. En effet, à la fin du 1er siècle avant J.-C., le village se trouve sur le passage d’une voie romaine très fréquentée qui mène de Clermont-Ferrand à Bourges. Plusieurs dizaines de mètres de chaussée ont notamment été découverts au lieu dit Les Vergnes. Le bourg a prospéré grâce à cette position stratégique et l’effervescence économique est confirmée par la multitude des découvertes archéologiques réalisées au XIXe siècle : vases, médailles et figurines....
L'antiquité
L'époque médiévale
La seigneurerie médiévale
Jusqu’au XIIème siècle, les historiens disposent de peu d’éléments sur la seigneurie de Cébazat. Mais, on sait qu’à partir de cette date, la cité dépend du comté d’Auvergne, qui passe progressivement de l’autorité du Duc d’Aquitaine à celle des rois de France. Après 1225, LOUIS VIII lègue l’Auvergne à son fils, Alphonse de Poitiers, frère de St-Louis. La ville acquiert alors une nouvelle importance puisqu’elle devient une "baillie". En 1270, avant de partir en croisade, Alphonse de Poitiers accorde une CHARTE à la ville. L’administration communale est alors confiée à quatre consuls nommés pour un an. Ils étaient chargés de la garde des portes et des clés de la ville, des murs, tours et fossés, de l’entretien et de la surveillance des rues, des poids et mesures. A sa mort, un an après, l’Auvergne revient à la couronne royale sous le règne de Philippe le Hardi. En 1306, Philippe V donne Cébazat à Pierre et Guillaume de Maumont, seigneurs du Limousin. En 1398, ce sont les De La Roche, résidant au château de Tournoël, qui jouissent de la seigneurie jusqu’en 1598 où le nouveau propriétaire est alors Jean de La Queuille. Pendant toute cette période moyenâgeuse, la cité connut une grande prospérité économique en faisant le commerce du vin et des pommes. Dès le XIIème siècle, de nombreuses foires se tenaient sur la place du Foirail (aujourd’hui appelée espace des Perches car elle était composée d’une plantation de peupliers). En 1601, Henri IV confirmera d’ailleurs l’existence de quatre foires. Au XVème siècle, pour faire face aux agressions extérieures, Cébazat s’entoure de murailles défendues par quatre tours : la tour Dherment, la tour du lac, la tour des Martres (la Peyrerme) et la tour du seigneur. L’accès à la cité était possible par trois portes : la porte des Martres, celle dite "sous la ville", la porte des Farges, aujourd’hui Tour de l’horloge (reconstruite en 1754). Cet ensemble était à la charge des habitants.
L'époque médiévale
L'Époque Moderne
Au XVIème siècle, lors des Guerres de religion, Cébazat choisit le parti de la Ligue catholique comme sa voisine Riom alors que Clermont et Montferrand restent fidèles au roi. En 1592, après un combat de longue haleine, Cébazat tombe aux mains des royalistes.
L'Époque Moderne
La ville du XXème siècle
Le XIXème siècle est une période calme pour Cébazat, commune viticole.

L’Hôtel de Ville avant la première Guerre Mondiale ; l’édifice regroupait la mairie et le bureau de poste.

Au XXème siècle, le vignoble, ruiné par le phylloxéra, est progressivement abandonné. Dans le même temps, la cité clermontoise offre des emplois aux paysans qui renoncent à vivre de l’exploitation des terres.

Les deux guerres mondiales sont, comme dans l’ensemble du pays, des périodes de crises économiques et démographiques. De 1 800 habitants en 1887, la ville n’en compte plus que 1 631 en 1946. Le paysage campagnard attractif va permettre à Cébazat de bénéficier d’un exode urbain dès le lendemain de la seconde guerre mondiale.
La ville du XXème siècle
De nos jours
Aujourd’hui, Cébazat est une ville de 9 000 habitants et s’étend sur une superficie de 1 000 hectares au cœur de la vallée du Bédat.

Située au Nord de la métropole clermontoise, avec en toile de fond le mythique Puy-de-Dôme, Cébazat s'est forgée une identité en préservant un cadre paysager attrayant où les activités industrielles côtoient le maraîchage et le vignoble. Deux éléments forts structurent la ville ; le Bédat et les parcs urbains.

Le Bédat prend sa source sur les coteaux ouest pour rejoindre la Limagne et constitue l'axe principal de la ville avec le parc et les commerces. Le parc Pierre-Mongroux, d'une superficie de 6,7 hectares, offre aux promeneurs une explosion de tableaux floraux pointillistes dans un écrin de verdure et le parc de La Prade, de 5 ha, est doté d’arbres remarquables.
De nos jours

Rechercher dans le site

Aller au contenu principal