Stephan Eicher

Und Die Automaten

Pendant près de deux heures, le musicien très volubile, cultivant volontiers l’autodérision, s’amuse comme un enfant. Stephan additionne l’originalité, l’humour et la poésie. Celle des mots, celle des instruments ? : la guitare et le piano qu’il commence à apprivoiser, mais aussi la « Wunderkammer », un cabinet de curiosités musicales inventé et mis en scène pour l’occasion : un grand orgue ou un petit glockenspiel dont chaque note jouée s’éclaire, un piano bastringue, un attirail de batteries aux allures androïdes. Sans oublier un appareil à générer des ondes… et en digne héritier suisse, tout cela sonne comme une horloge !

Des chansons enchantées. Un gentilhomme dans son labo. Un gamin dans un carré de sable. Un musicien possédé. Un instrumentiste-pieuvre. Un chouette gars tout chaleureux. Tout ça et plus.

Ecrire un programme qui invente un lien entre musique et magie

Depuis plus de 30 ans, Stephan Eicher confronte son travail exigeant à la musique synthétique, initiée avec Grauzone et sa techno-pop, dans les années 1980. Il revient aujourd’hui, seul, sur cette confrontation entre l’homme et la machine. « Mentalement c’est exigeant, il s’agit de créer l’illusion que ce qui se passe est léger et facile », avec tout un dispositif de commandes au sol, spécifiques à presque chaque chanson. Il a ainsi collaboré avec un musicien magicien et étudié toutes ses techniques de magie. « C’est intéressant d’écrire un programme qui invente un lien entre musique et magie ».

Avec le soutien des Théâtres Sorano et Jules Julien de Toulouse

DUREE 1 H 45
TOUT PUBLIC

© Roch Armando